Tous nos sites et sites référencés
- A. Tête (incluant les affections ORL)
- B. Cou (parties molles)
- C. Rachis
- D. Système locomoteur
- E. Cardio-vasculaire
- F. Thorax
- G. Appareil digestif
- H. Uro-génital et surrénales
- I. Obstétrique et gynécologie
- J. Maladies du sein
- K. Traumatismes
-
L. Cancer
- Adénopathies cervicales
- Cancer broncho-pulmonaire
- Cancer du côlon et du rectum
- Cancer du col de l’utérus
- Cancer du corps de l’utérus
- Cancer de l'estomac
- Cancer du nasopharynx
- Cancer de l'oesophage
- Cancer de l'ovaire
- Cancer du pancréas
- Cancer de la parotide
- Cancer de la prostate
- Cancer du testicule
- Cancer thyroïdien
- Cancer de la vessie
- Cancer des voies aéro-digestives supérieures (cavité buccale oropharynx larynx sinus piriforme)
- Cancer du rein
- Lymphome
- Tumeur maligne primitive du foie
- Tumeur maligne secondaire du foie
- Tumeurs ostéo-articulaires
- M. Pédiatrie
- N. Radiologie interventionnelle
Imagerie d'un corps étranger
Mis à jour le 13/08/2010 par SFR
Problème clinique
|
Examen
|
Recommandation
[grade] |
Commentaires
|
Dose
|
K. Traumatismes | ||||
Imagerie d'un corps étranger | ||||
Traumatisme des parties molles avec suspicion de corps étranger 25 K |
RS |
Indiqué [B]
|
Le verre est en général radio-opaque, comme certaines peintures. Le plastique n'est pas radio-opaque et le bois l'est rarement. |
I
|
Echographie |
Indiqué [B]
|
En cas de négativité de la radiographie, ou en cas d'ignorance de la nature du corps étranger, une échographie est indiquée car l'échographie met parfaitement en évidence les corps étrangers radio-transparents. |
0
|
|
Suspicion d'ingestion d'un corps étranger, situé dans la région pharyngienne ou le haut œsophage (chez l'enfant, voir M) 26 K |
RS des parties molles du cou RT |
Indiqués dans des cas particuliers [C]
|
Après examen direct de l'oropharynx (où se logent la plupart des corps étrangers), et si le corps étranger est susceptible d'être opaque. Il peut être difficile de le distinguer des cartilages calcifiés. En général, les arêtes de poisson sont invisibles à la radiographie. Ne pas hésiter à demander une laryngoscopie ou une endoscopie, en particulier si la douleur persiste au-delà de 24 heures. NB : pour les corps étrangers éventuellement inhalés par les enfants, voir 31 M |
I
|
ASP |
Non indiqué [B]
|
![]() |
II
|
|
Ingestion d'un corps étranger lisse et petit (pièce de monnaie, etc) 27 K |
RT |
Indiqué [B]
|
Une minorité de corps étrangers avalés sont radio-opaques (pour l'enfant, voir 31 M ). Une radiographie de profil peut être nécessaire si le cliché de face est normal. |
I
|
ASP |
Indiqué seulement dans des cas particuliers [B]
|
Les corps étrangers s'impactent prioritairement dans la région crico-pharyngienne. Si le corps étranger n'a pas été éliminé après quelques jours, un ASP peut aider à le localiser (pour l'enfant, voir 31 M ). |
II
|
|
Ingestion d'un corps étranger acéré ou potentiellement toxique (pile par ex) 28 K |
ASP |
Indiqué [B]
|
En général, les corps étrangers qui transitent par l'œsophage parcourent le reste de l'appareil digestif sans aucune complication. Certains peuvent toutefois être toxiques ou traumatisants. |
II
|
RT |
Indiqué seulement dans des cas particuliers [B]
|
Notamment si l'ASP est normal. |
I
|
|
Traumatisme thoracique mineur avec douleur thoracique persistante. 29 K |
RT |
Indiqué dans des cas particuliers [C]
|
L'identification d'une fracture costale ne modifie pas la conduite du traitement La radiographie peut être indiquée pour rechercher un épanchement pleural. Voir aussi 09 D . |
I
|
Fracture du sternum isolée et en dehors d'un traumatisme grave. 30 K |
RT |
Indiqué [C]
|
Radiographie thoracique face et profil (Voir aussi 09 D ). |
I
|
Plaie pénétrante de l'abdomen ou lésion par objet contondant (sauf indication chirurgicale immédiate) 31 K |
ASP RT |
Indiqués [B]
|
L'ASP en décubitus dorsal et la RT debout sont des examens à peu près systématiques. |
II
I |
Echographie |
Indiqué [C]
|
L'échographie permet de détecter les hématomes et des lésions d'organes pleins (rate, foie, etc). |
0
|
|
TDM |
Indiqué [C]
|
La réalisation d'une TDM au début et dans la surveillance aide à choisir les patients nécessitant une laparotomie et ceux qui peuvent recevoir un traitement conservateur. La laparotomie n'est plus systématique même chez des patients ayant une plaie pénétrante, si l'échographie et surtout la TDM sont très rassurantes. |
III
|
|
Traumatisme rénal 32 K |
Uro-TDM |
Indiqué [B]
|
Le recours à l'imagerie peut être évité chez les adultes ayant une contusion de la région rénale et une hématurie microscopique mais sans choc ou lésion grave abdominale associée. L'uro-TDM est la technique de choix chez les patients ayant eu un trauma grave, avec éventuellement hypotension et/ou hématurie macroscopique. La phase précoce de la TDM peut montrer des lésions vasculaires tandis que la phase excrétoire tardive fait le bilan de la voie excrétrice. |
III
|
Echo-doppler |
Indiqué seulement dans des cas
particuliers [B] |
L'échographie Doppler peut être utile dans le bilan initial en cas de suspicion de lésion rénale, en particulier lors de traumatisme lombaire isolé sans signe clinique de gravité. Un examen négatif n'exclut pas une lésion rénale. |
0
|
|
UIV |
Non indiqué [C]
|
![]() |
II
|
|
Polytraumatisme
33 K |
RT |
Indiqué [B]
|
Radiographie thoracique pour exclure absolument un épanchement pleural |
I
|
TDM de la tête et du tronc (crâne, rachis, thorax, abdomen, pelvis) |
Indiqué [B]
|
La TDM en acquisition volumique hélicoïdale en coupe fine, avec lecture des images en double fenêtrage pour la recherche des atteintes viscérales et/ou osseuses. Reconstruction systématique dans les trois plans en cas de doute sur une lésion du rachis ou du bassin. Dans ce cas, les radiographies du rachis et du bassin deviennent inutiles, en urgence. |
IV
|
|
RT RS du bassin |
Indiqué [B]
Indiqué [B] |
La priorité est de stabiliser l'état du patient. Ne pratiquer en priorité que les radiographies indispensables. Les fractures pelviennes peuvent provoquer souvent d'importantes fuites sanguines pouvant faire discuter une embolisation en urgence. La radiographie du rachis peut attendre tant que le rachis et la moelle épinière sont correctement protégés. |
I
II |
|
Echographie au lit du patient |
Indiqué [B]
|
L'échographie en urgence permet de voir les fuites sanguines en cavité libre (plèvre, péricarde, péritoine) |
0
|
|
Traumatisme majeur
34 K |
RT RS du bassin |
Indiqué [B]
|
Exclure absolument un épanchement pleural. Les fractures pelviennes provoquant une augmentation du volume du bassin sont souvent associées à d'importantes pertes sanguines. |
I
II |
Echographie abdominale |
Indiqué [B]
|
L'échographie en urgence permet de voir le liquide libre. Elle est indiquée pour les patients à hémodynamique instable avant le passage au bloc opératoire. |
0
|
|
TDM abdominale |
Indiqué [B]
|
La plus sensible et spécifique, cette méthode prend toutefois du temps et peut retarder le passage en salle d'opérations (le patient doit avoir une hémodynamique stable). |
III
|
|
Traumatisme majeur
35 K |
RT |
Indiqué [B]
|
Permet un geste immédiat (drainage hémothorax, exsufflation d'un pneumothorax. |
I
|
TDM du thorax |
Indiqué [B]
|
Nette supériorité par rapport à la radiographie standard. Elle affine la prise en charge des lésions pleuro-pulmonaires. La TDM hélicoïdale avec injection de produit de contraste peut affirmer ou infirmer une lésion vasculaire aortique. |
III
|