Tous nos sites et sites référencés
- A. Tête (incluant les affections ORL)
- B. Cou (parties molles)
- C. Rachis
- D. Système locomoteur
- E. Cardio-vasculaire
- F. Thorax
- G. Appareil digestif
- H. Uro-génital et surrénales
- I. Obstétrique et gynécologie
- J. Maladies du sein
- K. Traumatismes
-
L. Cancer
- Adénopathies cervicales
- Cancer broncho-pulmonaire
- Cancer du côlon et du rectum
- Cancer du col de l’utérus
- Cancer du corps de l’utérus
- Cancer de l'estomac
- Cancer du nasopharynx
- Cancer de l'oesophage
- Cancer de l'ovaire
- Cancer du pancréas
- Cancer de la parotide
- Cancer de la prostate
- Cancer du testicule
- Cancer thyroïdien
- Cancer de la vessie
- Cancer des voies aéro-digestives supérieures (cavité buccale oropharynx larynx sinus piriforme)
- Cancer du rein
- Lymphome
- Tumeur maligne primitive du foie
- Tumeur maligne secondaire du foie
- Tumeurs ostéo-articulaires
- M. Pédiatrie
- N. Radiologie interventionnelle
B. Cou (parties molles)
Mis à jour le 13/08/2010 par SFR
Problème clinique |
Examen
|
Recommandation
[grade] |
Commentaires
|
Dose
|
B. Cou (parties molles) Pour le rachis cervical, voir sections C et K | ||||
Nodule thyroïdien palpable et goitre euthyroïdien (TSHémie normale)
voir 03 B En cas d'hypothyroïdie, voir 04 B 01 B |
Echographie |
Indiqué [B]
|
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents, majoritairement bénins et d'évolution chronique. L'inventaire manuel des nodules a une sensibilité et une reproductibilité médiocres, de sorte que l'imagerie est le plus souvent utile, de première intention. L'échographie confirme l'existence du (des) nodule(s), précise leur type et leur localisation et peut montrer un goitre. Elle oriente parfois vers d'autres pathologies thyroïdiennes (thyroïdite auto-immune). Au terme de ce premier bilan (clinique, dosage de la TSH et échographie thyroïdienne) on s'orientera vers : (a) une simple surveillance, (b) une scintigraphie thyroïdienne, (c) une cytoponction à l'aiguille fine, (d) une cytoponction échoguidée. |
0
|
Scintigraphie |
Indiqué
seulement dans des cas particuliers [B] |
En cas de nodule de plus de 10 mm, on peut faire une scintigraphie à la recherche d'un nodule et/ou d'un goitre autonomisés, afin d'optimiser la surveillance et de préciser les nodules relevant d'un prélèvement cytologique (nodules non fonctionnels). La scintigraphie oriente parfois vers d'autres pathologies thyroïdiennes (thyroïdite auto-immune, pathologie liée aux apports iodés). |
I / II
|
|
Cytologie |
Indiqué [A]
|
La cytologie à l'aiguille fine est l'examen de référence pour le diagnostic du cancer. Elle peut être réalisée avec ou sans échoguidage en fonction des caractéristiques cliniques et d'imagerie du (des) nodule(s) à prélever |
0
|
|
Cytologie échoguidée |
Examen spécialisé [B]
|
Les nodules difficiles à palper, les micronodules chez les sujets à risque (irradiation cervicale, cancers familiaux), doivent être prélevés par échoguidage. |
0
|
|
Surveillance au long cours des nodules thyroïdiens de plus de 10 mm et des goitres 02 B |
Echographie |
Indiqué [C]
|
La majorité (90%) des nodules (cytologie négative, euthyroïdie) et des goitres doivent être surveillés au long cours. Les incidentalomes infra-centimétriques ne nécessitent qu'une surveillance clinique. Sont généralement peu utiles : la surveillance par le dosage de la TSH plasmatique des nodules hypofixants, la cytologie des nodules hyperfixants, la surveillance échographique régulière des micronodules. L'échographie est utile à la surveillance morphologique des nodules, notamment des nodules difficilement palpables et en cas d'atteinte multinodulaire. |
0
|
Scintigraphie |
Indiqué [B]
|
La scintigraphie est utile si elle n'a pas été faite initialement, pour optimiser la surveillance. On fera une surveillance par le dosage plasmatique de la TSH en cas de nodule chaud et/ou de goitre autonomisé. On fera une surveillance par échographie et/ou cytologie en cas de nodule froid. La scintigraphie n'est pas un examen de surveillance régulier. |
I / II
|
|
Cytologie |
Indiqué [C]
|
Pour de nombreux auteurs, la cytologie doit être réitérée une fois (2 déterminations), si le résultat du premier prélèvement est normal (bénin). |
0
|
|
Hyperthyroïdie 03 B |
Scintigraphie |
Indiqué [A]
|
Le diagnostic d'hyperthyroïdie doit être démontré biologiquement. La scintigraphie est l'examen de référence pour distinguer les grandes variétés cliniques d'hyperthyroïdie: maladie de Basedow, goitre nodulaire et secondairement toxique, thyroïdites (subaiguës ou auto-immunes), hyperthyroïdies avec surcharge iodée. Elle apporte des informations morphologiques et fonctionnelles sur d'éventuels nodules et permet d'indiquer un traitement par iode-131. |
I / II
|
Echographie |
Indiqué [C]
|
L'échographie est utile pour préciser l'inventaire nodulaire et guider la thérapeutique. Couplée au doppler, l'échographie peut orienter le diagnostic étiologique de l'hyperthyroïdie. |
0
|
|
Hypothyroïdie De l'adulte (pour l'enfant, voir 13 M) 04 B |
Echographie |
Indiqué [C]
|
Le diagnostic d'hypothyroïdie doit être confirmé biologiquement et le dosage des anticorps anti-thyropéroxydase (ATPO) est alors souvent utile pour préciser l'étiologie (thyroïdite auto-immune). En cas d'anomalie à la palpation, l'échographie est indiquée pour infirmer ou démontrer l'existence de nodules, mesurer le volume thyroïdien et apprécier l'échogénicité (diminuée en cas de thyroïdite auto-immune). |
0
|
Scintigraphie |
Indiqué seulement dans des cas particuliers [C]
|
Lorsqu'aucune étiologie n'est retrouvée, la scintigraphie est indiquée en seconde intention pour préciser le diagnostic étiologique (cause transitoire ou permanente) et orienter la thérapeutique (hypothyroïdie congénitale à révélation tardive, surcharge iodée, thyroïdite ...). |
I / II
|
|
Goitre plongeant
|
Scintigraphie Echographie |
Indiqué [C]
Indiqué [C] |
En présence d'un goitre plongeant, l'échographie et la scintigraphie permettent de visualiser l'extension rétro-sternale et d'identifier d'éventuelles zones autonomes (scintigraphie). |
I / II
0 |
Goitre plongeant
06 B |
TDM sans injection de produit de contraste IRM |
Indiqué [C]
Indiqué [C] |
Avant intervention thérapeutique (chirurgie, iode-131), la TDM sans injection de produit de contraste iodé ou l'IRM sont utiles pour caractériser morphologiquement l'extension rétro-sternale du goitre, mettre en évidence une compression trachéale et en quantifier le rétrécissement. |
II
0 |
Hyperparathyroïdie 07 B |
Echographie Scintigraphie |
Indiqué [B]
Indiqué [B] |
L'échographie et la scintigraphie (MIBI-99mTc) aident à la localisation pré-opératoire. En cas d'échec d'une première intervention chirurgicale, ces examens sont indiqués pour localiser la source de l'hypersécrétion. |
0
I / II |
Souffle carotidien asymptomatique 08 B |
Echo-doppler des vaisseaux cervico-encéphaliques |
Indiqué [B]
|
L'échographie avec doppler couleur fournit des données fonctionnelles et morphologiques sur les troncs supra-aortiques et authentifie l'origine carotidienne du souffle. |
0
|
Masse cervicale d'origine inconnue 09 B |
Echographie |
Indiqué [C]
|
L'échographie (avec ou sans doppler couleur) permet une approche topographique et étiologique. |
0
|
IRM ou TDM |
Examens spécialisés [C]
|
En seconde intention, on proposera une IRM (tumeur parotidienne…) ou une TDM cervico-thoracique et une endoscopie des voies aéro-digestives supérieures (adénopathie néoplasique). |
0
III |
|
Obstruction du flux salivaire 10 B |
Echographie |
Indiqué [C]
|
Dans le cadre de la recherche d'une lithiase salivaire, la sialographie est idéalement précédée d'une échographie qui élimine une autre cause de tuméfaction cervicale. Certains centres peuvent remplacer ces 2 examens par une sialographie par IRM qui permet en outre de visualiser les 4 glandes simultanément. |
0
|
Sialographie |
Examen spécialisé [C]
|
![]() |
II
|
|
RS ou TDM sans injection |
Indiqué seulement dans des cas particuliers [C]
|
En cas de calculs du plancher buccal. |
I
II |
|
Masse salivaire 11 B |
Echographie |
Indiqué [B]
|
L'échographie est extrêmement sensible. Elle doit être pratiquée en première intention. Elle est d'intérêt limité dans l'exploration des masses profondes (lobe profond de la parotide et plus généralement lésions des espaces profonds de la face). |
0
|
IRM |
Examen spécialisé [C]
|
L'IRM est indiquée pour explorer l'extension des masses du lobe profond de la parotide ou les masses récidivantes après traitement chirurgical. |
0
|
|
TDM |
Indiqué seulement dans des cas particuliers [C]
|
La TDM peut être utilisée en complément, à la recherche de destructions osseuses associées (mandibule - base du crâne). |
II
|
|
Sécheresse buccale, maladie du tissu conjonctif 12B |
Echographie ou Sialographie ou Scintigraphie |
Examens spécialisés [C]
|
Assez rarement demandés. Le sialogramme peut être utile au diagnostic mais la scintigraphie des glandes salivaires permet une meilleure évaluation fonctionnelle. La sialographie par IRM peut être également utilisée. |
0
II II |
Dysfonctionnement de l'articulation temporo-mandibulaire
|
RS |
Non indiqué [B]
|
Les radiographies simples seraient le plus souvent normales. |
I
|
Panoramique dentaire |
Examen spécialisé [B]
|
Réalisé systématiquement pour éliminer une autre cause (séquelle de fracture, lésion évolutive, cause dentaire, origine salivaire). |
I
|
|
TDM |
Examen spécialisé [B]
|
La symptomatologie résulte souvent d'un dysfonctionnement du disque articulaire lié à une anomalie d'occlusion qui nécessite un traitement fonctionnel. |
II
|
|
IRM |
Examen spécialisé [B]
|
L'IRM est la meilleure imagerie directe de ces dysfonctionnements. Elle n'est utile que dans les formes articulaires (ne doit pas être réalisée en cas de forme musculaire) ou lorsqu'une chirurgie est envisagée. |
0
|
|
Arthro |
Indiqué dans des cas particuliers [B]
|
L'arthrographie offre un véritable enregistrement dynamique. Elle est en règle générale remplacée par l'IRM. |
II
|